Les aspects positifs
Avant même le début de la représentation, nous étions plongés dans le monde romain. En effet, le spectacle a eu lieu au cœur d’une arène tel un amphithéâtre romain. Nous étions très proches des acteurs, nous pouvions voir leurs visages et leurs expressions. Cela nous a d’ailleurs permis de voir que leur maquillage était très bien fait, même dans les détails.
Les combats de gladiateurs étaient impressionnants. Il y avait du mouvement et de l’action. Certains combats se passaient entre gladiateurs, d’autres entre gladiateurs et bêtes féroces : des lions, des tigres, un éléphant.
L’aspect le plus original du spectacle était le mélange hommes/automates. Les animaux ou certains personnages étaient remplacés par des automates en ferraille les représentant. L’éléphant surtout était impressionnant : il était fait tout en taule. Seule sa tête avait été construite, les acteurs "jouant" le reste du corps. Un système de sonde permettait aux acteurs de faire couler du sang sur la tête de l’animal lorsque celui-ci était blessé. Même si l’éléphant a fait l’admiration de tous, certains d’entre nous auraient préféré voir davantage les acteurs se battre. Ainsi, nous aurions pu voir, avec plus de détails, les équipements que portaient les gladiateurs à cette époque.
Nous avons été surpris par le fait qu’il y avait très peu de paroles. Nous comprenions malgré tout l’essentiel de l’histoire même si certains passages étaient un peu flous à la fin de la représentation.
Les aspects négatifs
Les dialogues étaient remplacés par les gestes mais aussi par des chants. La musique rendait l’histoire vivante et dynamique mais les passages chantés étaient un peu longs. Les passages de chant lyrique étaient lassants et difficiles à comprendre.
Afin de représenter la multitude d’esclaves fuyant Rome, des pieds en argile étaient trainés sur un long drap blanc traversant l’arène. Bien que l’idée soit originale et qu’elle mettait en évidence le nombre important d’esclaves en révolte, ce passage était un peu long.
Un peu d’histoire… L’esclavage au temps des Romains
Certains élèves n’ayant pas assisté à la représentation ont néanmoins participé à la rédaction de cet article en vous faisant un petit résumé de ce qu’ils avaient étudié en cours de latin sur le thème de l’esclavage.
A l’époque, tous les Romains se devaient d'avoir un esclave. Seuls les plus pauvres ne pouvaient pas s'en procurer. Il est vrai que l'esclave est indispensable pour beaucoup de tâches pénibles et fatigantes. Certains esclaves travaillent dans les campagnes (ils font les récoltes), d’autres exercent un métier lié au monde urbain : enseignants, courtisanes, cuisiniers, gladiateurs…
Comment devient-on esclave ?
Un homme peut devenir esclave de façon héréditaire, lors d'une guerre (il aura alors été fait prisonnier), lors d'un voyage en bateau (capturé par des pirates) ou par endettement. En effet, lorsqu’une personne doit trop d’argent à son créancier, il se met à son service pour rembourser ses dettes. L'esclave peut être vendu lors de marchés ou gardé lors de sa capture.
Dans quelles conditions les esclaves vivaient-ils ?
En général, les esclaves vivaient dans des conditions très difficiles : ils travaillent pieds et poings liés et étaient peu nourris. Certains esclaves étaient traités brutalement : régulièrement battus, ils dormaient dans des cachots. D'autres heureusement, ont eu la chance d’avoir des maîtres plus humains. Il arrivait alors qu’ils soient traités en amis : leur situation était beaucoup plus agréable !
La liberté, un monde inaccessible ?
La seule façon pour les esclaves de retrouver la liberté était l’affranchissement. En effet, inutile de tenter de se sauver ! La mort était le sort réservé aux fuyards ! Certains esclaves pouvaient être affranchis grâce aux dernières volontés de leur maître. Dans ce cas, le maître souhaitant libérer son esclave l’indiquait dans son testament. D’autres étaient affranchis parce qu’ils avaient payé leur dette ou avait été des esclaves exemplaires. Cependant, un ancien esclave n’est pas un citoyen, il acquiert le statut d’affranchi, d’homme libre mais il ne peut ni voter, ni se présenter aux élections.
Les latinistes de 5ème et de 4ème
Léa Decaestecker, Lucie Bernard, Alice Cappelle, Julien Bossut, Jérémy Decreton, Nicolas Defoort, Valentin Devulder, Quentin Lemille, Jarod Vanderlynden, Jean-Baptiste Accart, François-Xavier Dumont, Emile Valencour, Louis Valencour
Avec la participation de Madame Looten et de Mademoiselle Depoorter